Tout le monde dit qu’il faut se concentrer pour mieux gérer son temps… Oui, cela paraît évident, mais comment se concentrer lorsque l’on est tout le temps interrompu.
Trouvez nos conseils pour limiter ces interruptions !
1 – Développer notre assertivité
C’est à dire être capable d’affirmer ses opinions et notamment être capable de dire « non » à certaines sollicitations qui peuvent paraître urgentes (pour les autres) mais qui ne sont pas importantes pour nous au moment où nous avons besoin de concentration.
Il est nécessaire pour cela de connaître ses priorités, et donc de savoir ce qui est vraiment important pour soi.
Cette assertivité va de soi pour les sujets courants, mais aussi pour les sujets importants de la vie, comme le mariage ou le divorce. On retrouve trop de gens qui souffrent car ils ne savent pas dire non, même s’ils sont malheureux. Si c’est votre cas, dans le cas de la relation amoureuse, n’hésitez pas à visiter le site je tourne la page.
2 – Limiter physiquement les interruptions
Cela peut être de simplement éteindre son portable à certaines heures de la journée (quitte à en informer nos interlocuteurs potentiels), désactiver toutes les notifications d’emails, ou mieux encore fermer son logiciel de gestion des emails à chaque fois que l’on n’en a pas besoin et notamment lorsque l’on veut avancer avec efficacité sur une tâche donnée.
A propos des emails d’ailleurs, il est conseillé de traiter tous ses emails d’un coup, et le faire une ou deux fois par jour maximum.
Évidemment ça dépend de votre travail, ce n’est pas toujours possible, mais on peut pratiquement toujours faire mieux et réduire le nombre de fois où l’on vérifie ses emails chaque jour.
Actuellement je traite mes emails 2 ou 3 fois par jour, et c’est encore une fois de trop à mon avis, mais ça me permet déjà d’être beaucoup plus organisé et cela favorise une meilleure concentration le reste du temps.
3- Se donner une tâche précise limitée dans le temps
Pour se forcer à limiter les interruptions, il existe une technique toute simple qui est de se donner un temps précis pour faire une tâche.
Et ce qui est intéressant avec cette technique c’est qu’en même temps qu’on s’entraîne, on augmente aussi son efficacité (on est plus efficace lorsque l’on se donne un délai pour faire une tâche, c’est la loi dite « de Parkinson » : un travail prend tout le temps qu’on lui donne pour être fait).
C’est cette technique qu’on utilise par exemple avec la méthode dite « pomodoro » où l’on décompose ses tâches en périodes de 25 minutes, et où l’on utilise un minuteur.
Cependant je considère que 25 minutes c’est trop court pour les tâches qui requièrent un effort et une concentration intense. L’étude dont je parlais ci-dessus (selon laquelle il faut 25 minutes après une interruption pour retrouver un niveau de concentration optimal) me conforte dans cette position.
Mais bien sûr cela dépend des tâches et des personnes, et de votre capacité à entrer rapidement dans un état de concentration intense.
Si l’on n’est pas habitué, il peut être intéressant de commencer avec des périodes vraiment courtes (5-10-15 min).
Puis en progressant, on peut tester quelle durée est la meilleurs pour soi, et essayer d’augmenter cette durée pour profiter au maximum de l’élan que nous donne la concentration que l’on développe sur une tâche.
On considère que chez la plupart des gens, le temps de concentration optimal est de 45 minutes (au-delà notre attention baisse), mais on peut aussi avec de l’entrainement faire plus.